Dans le livre des Actes des Apôtres, le Nouveau Testament évoque le développement de la foi chrétienne par le baptême de l’eau conjugué à celui du Saint-Esprit – soulignant, de fait, une différence entre les deux. Le premier est un acte symbolique marquant le début de la nouvelle vie acceptant le Seigneur, quand le second est un don de Dieu pour surmonter les luttes, les persécutions et les tentations du diable.
Le baptême d’eau, avant d’être baptisé par le Saint-Esprit
Tout chrétien souhaitant embrasser les préceptes de Dieu commence son cheminement de foi par le baptême d’eau : se faire baptiser par immersion est un acte symbolique qui met fin à une ancienne vie pour en aborder une nouvelle où le Seigneur Jésus est perçu comme le Seigneur et Sauveur. Mais, pour se laver de ses péchés auprès de Dieu, cette immersion doit être faite avec sincérité et repentance, avant de procéder au baptême du Saint-Esprit.
Le baptême du Saint-Esprit, un don de Dieu
Recevoir son baptême dans le Saint-Esprit est un don de Dieu : il caractérise le chrétien en lui insufflant cette puissance, transmise pour être à l’image du Seigneur Jésus sur terre — guérir les malades, ressusciter les morts et déjouer les tentations du Diable. Sans l’aide de Dieu et du Saint-Esprit, le chrétien est vite submergé par toutes les difficultés de la vie.
Selon l’évangile de Jésus-Christ selon Saint-Marc, chapitre 1, versets 9 à 11, « En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et, aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » Autrement dit, sans le baptême du Saint-Esprit, le baptême de l’eau n’a pas de valeur pour le chrétien.